mardi 31 juillet 2007

La République du Cap Vert gel sa reconnaissance de la " RASD"

La République du Cap Vert vient d'annoncer le gel de sa reconnaissance de la "Rasd". Cette décision a été annoncée par le ministre capverdien des affaires étrangères M. Victor Borges.
"La situation actuelle exige une position conforme à l’évolution du processus et à l’esprit de la résolution 1754 du Conseil de sécurité" a déclaré le ministre capverdien des affaires étrangères lors d’une conférence de presse.

" Cette décision vient de la volonté de la recherche d’une cohérence avec le processus de la négociation et constitue un signal aux parties pour que la solution du différent spécialement dans ce cas dépende en premier lieu des concessions et compromis des paries directement concernées ", a ajouté M. Victor Borges.

Le chef de la diplomatie capverdienne a par ailleurs indiqué que toutes les délégations diplomatiques de son pays à l’étranger et l’Union africaine ont été informées de cette décision.


Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Benaïssa, a été reçu à Praia par le président du Cap Vert, M.Pedro Pires, à qui il a transmis un message verbal de SM le Roi Mohammed VI

L'émissaire royal a déclaré que l'entrevue avec le président capverdien a porté sur "les moyens de renforcer davantage la coopération bilatérale et sur diverses questions relatives à la sécurité et à la stabilité dans la région".

M. Benaissa a également indiqué que la question du Sahara a été au menu des discussions.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a eu, par ailleurs, des entretiens avec son homologue Capverdien, M. Victor Borges, qui a salué l'initiative marocaine de négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara.

Dans une déclaration diffusée par la TVM, M. Borges a assuré le Maroc de pouvoir "compter sur le soutien du gouvernement du Cap Vert pour faire en sorte que ce processus aboutisse et parvienne à une résolution politique et pacifique" de ce conflit.

Pour sa part, le président de l'assemblée nationale du Cap vert, M. Aristides Lima, a présenté ses félicitations à SM le Roi et au gouvernement marocain pour cette initiative qui, selon lui, constitue une bonne base de travail pour le règlement du conflit.

De Son côté, M. Georges Santos, leader du Mouvement pour la Démocratie (MPD- parti d'opposition), a déclaré que son parti adopte une position favorable à la proposition marocaine. "Notre parti soutient l'autonomie avancée" proposée par le Maroc, a-t-il dit.


Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
Le portail du Sahara occidental : www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie : www.sahara-culture.com
Le site de découverte et de visite des villes du Sahara occidental :
www.sahara-villes.com

vendredi 27 juillet 2007

Sahara occidental: création à Laâyoune d’une section du Conseil consultatif des droits de l’Homme

Le président du Conseil consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni, a procédé jeudi ( 26 juillet 2007) à l'inauguration du siège de la section de l'administration du CCDH à Laâyoune.

M. Herzenni et la délégation l'accompagnant, composée du wali de Diwan Al Madhalim, M. Moulay M'hamed Iraki, et de M. Mahjoub El Haiba, secrétaire général du CCDH, du Wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, M.

M'hammed Dreyf, des élus et de responsables et acteurs locaux des droits de l'Homme, ont effectué une visite dans les dépendances et salles de cette section.

Dans une allocution à cette occasion, M. Herzenni a souligné que "l'inauguration de ce siège, qui sera partagé avec la délégation de Diwan Al Madhalim, marque un grand jour et s'inscrit dans une perspective de renforcement de la proximité auprès des citoyens", faisant remarquer "que nous disposons aujourd'hui d'un noyau local qui sera à la disposition entière des citoyens et au sein duquel ils débattront de questions importantes se rapportant essentiellement aux droits de l'homme dans les différents domaines".

"Par l'ouverture de ce siège, nous réalisons une ambition ancienne qui remonte à des années", a-t-il noté, ajoutant : "nous voulons que ce noyau soit un espace et un club ouvert de dialogue et de communication pour tous les citoyens".

Le président du CCDH a fait savoir que d'autres sections du bureau administratif du CCDH seront ouvertes dans les prochains jours.

De son côté, M. Moulay M'hamed Iraki, a loué l'initiative d'ouverture de "ce siège commun entre le CCDH et Diwan Al Madhalim", notant que la ville de Laâyoune sera la première ville à abriter une délégation du Diwan Al-Madhalim.

Il a souligné que "les préparatifs sont en cours pour ouvrir des délégations de Diwan Al-Madhalim dans différentes régions du Royaume".

Pour sa part, M. Mahjoub El Haiba a indiqué que ce siège sera "un espace d'accès aux droits de l'Homme, ouvert à tous les citoyens", soulignant que cette "initiative s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation".

Par ailleurs, M. Herzenni a présenté à l'assistance les membres du bureau de la section de l'administration du CCDH à Laâyoune, MM. Mohamed Salem Charkaoui et Ibrahim Laghzal.

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jeudi 26 juillet 2007

Sahara occidental: Une délégation du Sénat chilien réitéré son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc

Une importante délégation du sénat chilien, actuellement en visite au Maroc, s'est rendue mercredi dans la ville de Laâyoune où elle a tenu deux réunions avec des élus locaux et visité des projets de développement socio-économique.

La délégation chilienne est conduite par M. Roberto Munoz Barra, président de la commission des relations extérieures au sénat chilien et président du groupe d'amitié Chili-Maroc.

Lors de ces rencontres, tenues respectivement avec les membres du conseil de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra et du conseil municipal de Laâyoune, M. Munoz Barra a réitéré le soutien ferme de son pays à l'intégrité territoriale du Royaume.

"Toutes les données historiques, juridiques et culturelles prouvent de manière claire que le Sahara est Marocain ", a-t-il souligné lors de ces rencontres. "Nous sommes plus que jamais convaincus de la justesse de la position Marocaine sur ce dossier", a-t-il affirmé.

Le responsable chilien a salué à cette occasion les efforts de développement que connaît le Maroc dans différents domaines, formant le voeu de voir "les liens et les échange se renforcer encore davantage entre les peuples marocain et chilien ".

Les membres des conseils élus de Laâyoune ont exprimé leur considération de la position des membres de la délégation chilienne pour leur soutien à l'intégrité territoriale du Maroc.

Les élus locaux ont réitéré leur fierté de l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara qui s'inscrit dans une dynamique constructive permettant aux habitants de la région de gérer leurs propres affaires sous la souveraineté du Royaume.

Il s'agit d'une solution réaliste et globale, qui a suscité des échos favorables au niveau international, ont-ils souligné lors de ces entretiens.

"Cette initiative qui ne fera ni vainqueur ni vaincu et rompt avec les anciens plans de règlement qui se sont avérés inapplicables, jouit de l'adhésion de la majorité des Sahraouis", ont-ils également souligné.

Les élus ont appelé les membres du Sénat chilien à appuyer davantage, dans toutes les rencontres internationales, le projet d'autonomie proposé par le Maroc pour la région du Sahara.

Par ailleurs, la délégation chilienne a suivi des explications données par le président du conseil de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-EL Hamra, M. Sidi Hamdi Ould Errachid, et le président du conseil municipal par intérim, Moulay Hamdi Ould Errachid, sur les attributions et le mode de fonctionnement des deux institutions élues.

Les membres de la délégation chilienne ont par la suite visité une série de projets de développement socio-économiques et se sont informés sur les efforts déployés par les autorités pour assurer le bien-être des populations locales.

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mercredi 25 juillet 2007

Sahara occidental : l’autonomie gagne du terrain auprès de la communauté internationale

L'autonomie marocaine gagne du terrain auprès de la communauté internationale face au Polisario et à l'Algérie, écrit le quotidien malien +L'Indépendant+, relevant que durant le premier round des négociations, la délégation marocaine a présenté le contenu et la portée de l'initiative d'autonomie, tout en "laissant la main tendue à l'Algérie et au Polisario".



Durant ce round, qui s'est déroulé les 18 et 19 juin dernier à Manhasset sous l'égide des Nations Unies, le Royaume a présenté une solution "médiane, de compromis", en allant à une autonomie "conforme aux standards internationaux et qui prend en compte la volonté de la majorité de la population sahraouie qui ne remet pas en cause la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud", ajoute le quotidien.

Dans ce contexte, poursuit-il, l'autonomie est également "en conformité avec le principe de l'égalité des droits des peuples et de leurs droits à disposer d'eux-mêmes".

L'esprit, la volonté et la détermination marocaine à trouver une solution "n'est pas à démontrer", affirme la même source, précisant que "l'une des preuves palpables de cet engagement marocain est la participation active des représentants originaires du Sahara au Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS)".

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mardi 24 juillet 2007

L’Union européenne salue la proposition marocaine sur le Sahara occidental

L'Union européenne (UE) a salué la proposition marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara et s'est félicitée des négociations entamées à Manhasset sous l'égide des Nations Unies.
Dans une déclaration publiée, lundi soir à Bruxelles, à l'issue de la tenue de la 6ème session du conseil d'association Maroc-UE, l'Union européenne affirme qu'elle "apprécie la proposition marocaine préparée de longue date", soulignant qu'elle appuie les négociations sur le statut du Sahara.
Elle "note avec intérêt que les parties se sont déclarées prêtes à s'engager réellement et de bonne foi dans ces négociations et se félicite qu'elles ont convenu de poursuivre leurs pourparlers dans la deuxième semaine d'août".
L'Union européenne espère que "ces négociations aboutiront à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l'autodétermination du peuple du Sahara occidental comme préconisé dans les résolutions des Nations Unies".
Elle se dit "convaincue qu'une solution à ce conflit, après plus de 30 ans, est du voeu de tous et améliorerait sensiblement les chances pour une plus grande intégration des pays du Maghreb entre eux et avec l'Union européenne".

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lundi 23 juillet 2007

Sahara occidental: La primature tchadienne démenti un quelconque rétablissement avec la RASD

La primature tchadienne a démenti catégoriquement les informations selon lesquelles la République tchadienne aurait rétabli ses relations diplomatiques avec la pseudo RASD.

Dans une mise au point diffusée sur son Site Web, la primature tchadienne souligne que les informations rapportées à ce sujet par un journal local, sont "dénuées de tout fondement et truffées de mensonges", soulignant qu'"aucun acte de rétablissement des relations diplomatiques entre le Tchad et la RASD n'a été signé" dans ce sens.

"Nous demandons par conséquent à l'opinion nationale et internationale de ne pas se laisser abuser par ce genre de manipulation abjecte et insensée", conclut la mise au point de la primature tchadienne.

L'ambassade de la République tchadienne à Alger a, de son côté, démenti catégoriquement, dans une mise au point publiée dimanche par le journal algérien "Liberté", les informations rapportées par ce journal selon lesquelles le Tchad aurait rétabli des relations diplomatiques avec la pseudo RASD.

Source:Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
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Voir aussi: http://www.primature-tchad.org

vendredi 20 juillet 2007

Sahara occidental : avec l’initiative d’autonomie, le Maroc est dans une situation plus confortable

Avec l'Initiative d'autonomie dans les provinces du Sud, fruit de larges consultations aux plans national et international, le Maroc se trouve dans "une situation plus confortable", a affirmé le ministre délégué aux Affaires étrangères et de la coopération, M. Taieb Fassi Fihri.

Le ministre, qui s'exprimait jeudi soir lors d'une réunion avec les représentants des médias nationaux, a souligné que "la pression se trouve désormais sur les autres parties", mettant en exergue les efforts du Royaume pour aboutir à un règlement consensuel et mutuellement acceptable à la question du Sahara.

Lors de cette rencontre, à laquelle ont notamment pris part le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Nabil Benabdallah, et le ministre délégué à l'Intérieur, M.Fouad Ali El Himma, M. Fassi Fihri a tenu à rappeler que l'Initiative d'autonomie, qui a constitué une rupture avec le passé, a été qualifiée de "sérieuse et de crédible" par la résolution 1754 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

L'Initiative marocaine, a ajouté M. Fassi Fihri, a été élaborée suite aux appels de la communauté internationale et aux résolutions du Conseil de sécurité appelant les parties à sortir la question du Sahara de l'impasse et à engager des négociations avec bonne foi et sans conditions préalables.

Pour sa part, M. Benmoussa a rappelé que les visites qui avaient été effectuées par les délégations marocaines de haut niveau dans plus de 30 pays et les réunions tenues avec les hauts responsables de ces pays ont constitué "une valeur ajoutée qui a conféré à la proposition marocaine une crédibilité internationale".

Il a, d'autre part, souligné que le Maroc prendra part au 2è round des négociations sur le Sahara à Manhasset (New York) "dans un climat empreint de confiance et d'ouverture, fermement convaincu de la justesse et de la crédibilité de sa cause afin que ces négociations puissent avancer sur la voie d'une solution politique acceptable par l'ensemble des parties".

L'Initiative marocaine d'autonomie, a-t-il dit, est de nature à ouvrir une nouvelle page dans l'histoire du Grand Maghreb, basée sur la coopération et la solidarité, pour que ses pays puissent relever les défis, faire face aux menaces qui guettent leurs peuples et asseoir la sécurité et la stabilité dans cette région, cible de dangers et de convoitises, dont les menaces terroristes ne sont pas les moindres.


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jeudi 19 juillet 2007

Sahara occidental: Le Kenya informe l’UA du gèle de sa reconnaissance de la "RASD"

Les autorités kenyanes ont informé la commission de l'Union africaine (UA) de leur décision de geler la reconnaissance de la "rasd", officiellement annoncée dans un communiqué conjoint rendu public le 26 juin, à l'issue d'une visite officielle au Kenya de M. Mohamed Benaissa, ministre des Affaires étrangères et de la coopération (24-26 juin).

Dans une note adressée à ladite commission et accompagnée du texte de ce communiqué, les autorités kenyanes attirent l'attention de la commission de l'UA sur le paragraphe 6 de ce communiqué qui indique que le Kenya a "gelé sa reconnaissance de la RASD, jusqu'à ce que le conflit soit résolu, dans le cadre des Nations Unies où des progrès sont actuellement réalisés".

Le Kenya avait dans ce même paragraphe, rappelle-t-on, salué l'initiative du Royaume du Maroc visant à parvenir à une solution au conflit du Sahara et les négociations engagées entre les parties sous les auspices des Nations Unies, formant le voeu de voir se concrétiser une solution amicale et durable à ce conflit.

Il avait décidé au mois d'octobre 2006 de rompre ses relations diplomatiques avec la "rasd". Au mois de juin, il avait décidé de geler sa reconnaissance de la "rasd", à l'issue d'une visite officielle au Kenya du ministre des Affaires étrangères et de la coopération.

Le Royaume du Maroc avait annoncé lors de cette même visite, sa décision de rétablir ses relations diplomatiques avec le Kenya, au niveau des ambassadeurs.

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mercredi 18 juillet 2007

Sahara occidental : l’initiative d’autonomie, une rupture radicale avec les plans précédents

L'Initiative Royale de mise en place d'un statut d'autonomie de la région du Sahara constitue "une rupture radicale avec les plans précédents" et confirme la volonté du Royaume de parvenir à une solution définitive au conflit artificiel crée autour de la question du Sahara, a souligné le Premier ministre, M. Driss Jettou.

"Il s'agit d'une initiative courageuse dont les traits ont été définis à l'issue d'un processus de larges concertations, traduit à l'échelle nationale par les propositions des partis politiques et à l'échelle locale par la contribution du Conseil Consultatif pour les Affaires Sahariennes en particulier, et des notables, chioukh et élus du Sahara marocain d'une manière générale", a rappelé M. Jettou, qui présentait le bilan de l'action gouvernementale devant la Chambre des représentants.

Cette initiative, a-t-il affirmé, garantit à tous les sahraouis, que ce soit à l'intérieur du pays ou à l'étranger, la participation à la gestion de leurs propres affaires par eux-mêmes à travers des institutions législative, exécutive et judiciaire dans le cadre d'une régionalisation élargie, loin de toute discrimination ou exclusion.

Le Premier ministre a ajouté que l'Initiative Royale, qui constitue "la priorité des priorités", représente également une plate-forme visant à mettre fin à des décennies d'épreuves et de drames subis par les enfants du Sahara retenus dans les camps de Tindouf.

Le Royaume du Maroc, a-t-il réaffirmé, considère également sa proposition comme une contribution à l'instauration de la paix dans la région et un pas sur la voie de la construction du Maghreb Arabe, qui reste une option constante basée sur l'unité de la religion, de l'histoire et de la langue.

"Cette option, a-t-il poursuivi, s'avère aujourd'hui nécessaire eu égard aux impératifs de la création d'un espace compétitif et ce, d'autant plus que, dans le contexte de la mondialisation, nous assistons à la création, à un rythme accéléré, de regroupements régionaux".

Le Premier ministre a saisi cette occasion pour exprimer à l'adresse de Sa Majesté le Roi, Chef Suprême et Chef d'Etat Major Général des Forces Armées Royales, "au nom du Gouvernement et du peuple tout entier, l'expression de notre profonde déférence, pour la Haute Sollicitude dont le Souverain entoure les membres des Forces Armées Royales, de la Gendarmerie Royale, des différents corps de Sécurité, et des Forces Auxiliaires, pour les grands sacrifices qu'ils consentent et les services appréciables qu'ils fournissent pour la défense de notre intégrité territoriale".

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mardi 17 juillet 2007

Sahara occidental: Des intellectuels mauritaniens soutiennent le plan marocain d’autonomie

Un groupe de cadres et d'intellectuels mauritaniens ont annoncé le lancement d'une initiative d'appui à la proposition marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara et appelé tous les Maghrébins ""sincères"" à se mobiliser pour appuyer l'initiative marocaine.
Un communiqué des parrains de cette initiative, présidée par M. Mohamed Lamine Ould Al Hanafi, parvenu lundi à la MAP, souligne que l'initiative marocaine est fondée sur le dialogue, la bonne foi, qu'elle est empreinte de l'esprit de tolérance, de solidarité, de fraternité et qu'elle apporte les véritables solutions à ce problème, créé essentiellement par la colonisation et à l'instigation de ceux qui tentent d'attenter à l'intégrité territoriale du Maroc.
Après avoir fait remarquer que ""l'ère où nous vivons est celle de l'unité et de la solidarité et non celle des petites entités non viables qui seraient à la merci des conspirateurs"", le communiqué souligne que les Sahraouis savent pertinemment que la meilleure solution consiste à vivre dans le giron de la patrie.
Aussi, les parrains de cette initiative se déclarent-ils convaincus que ""la proposition marocaine offre l'opportunité pour les pays du Maghreb Arabe de tourner la page des divergences et de la confrontation et d'ouvrir une nouvelle page de la confiance réciproque"".
Ils appellent ""les frères dans les camps de Lahmada et Tindouf à faire prévaloir la logique de la raison et de l'intérêt des Sahraouis"" sachant que quiconque visiterait Laâyoune, Dakhla ou Boujdour ne peut que se rendre à l'évidence que cette région jouit déjà d'une autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine, au regard des réalisations accomplies dans les provinces du sud en un temps record dans les domaines des infrastructures, des routes, des aéroports, de l'eau, de l'électricité, de l'enseignement, de la santé et de l'agriculture. Autant de réalisations, soulignent-ils, qui ""attestent d'une volonté sincère et confirment l'existence d'un Etat jouissant de la crédibilité et d'une vision claire"".
Ils invitent ""l'ensemble des frères Sahraouis à préserver la prospérité et le progrès ainsi réalisés"", soulignant que cela est tributaire de ""la consolidation de l'unité des Sahraouis dans le cadre de la souveraineté marocaine"".
Ils appellent ""tout maghrébin sincère à soutenir la proposition marocaine, et l'ensemble de la jeunesse maghrébine à adhérer à notre campagne de collecte de signatures et de mobilisation en appui à l'initiative marocaine"".


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lundi 16 juillet 2007

Sahara occidental: la France soutient le plan marocain d'autonomie

"Il n'y a pas l'ombre d'une brouille du côté français comme du côté marocain"", a affirmé, mardi soir, le président français Nicolas Sarkozy, à l'issue de son dîner de travail avec son homologue tunisien.
Interrogé sur un changement de la position de la France concernant le dossier du Sahara et sa relation avec le report de sa visite au Maroc, M. Nicolas Sarkozy a coupé cour aux spéculations.
""J'ai vu des commentaires extrêmement nombreux. Moi, je n'ai pas cette version de cette vision"", a-t-il déclaré à la délégation de journalistes l'accompagnant dans sa visite de travail à Alger et Tunis. ""Sur le fond, il n'y a pas de changement de la position de la France sur la question du Sahara. Je l'ai d'ailleurs dit à M. Bouteflika. Il n'y a pas de changement"".
""La politique de la France sur une question pareille ne se fait pas en fonction de la date d'un voyage. Je vous le dis de la façon la plus claire"", a-t-il insisté.
""Le Roi souhaite que ma première visite au Maroc soit une visite d'Etat. Les visites d'Etat doivent être préparées avec un cérémonial particulier. J'ai reçu à plusieurs reprises des émissaires du Roi. Il n'y a pas l'ombre d'une brouille du côté français comme du côté marocain"", a-t-il tenu à souligner.


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vendredi 13 juillet 2007

Sahara occidental : autonomie, le cadre adapté pour les négociations

La première étape de négociation qui a eu lieu les 18 et 19 juin dernier à Manhasset était une session de dégel. Les protagonistes de ce dossier ne se sont pas rencontrés, même par émissaires interposés, depuis plus d’une décennie et le dossier était dans une impasse qui a rendu sa solution encore plus compliquée. Alors pour permettre à la nouvelle occasion qui se présente d’être sereine il fallait donc cette session d’une sorte de conjuration du sort contre le ratage des rendez-vous.


Mais maintenant que ce pas est effectué et qu’on a constaté que l’on peut se rencontrer et discuter sans que cela tourne cour, c’est quoi la suite des opérations ? Il est nécessaire de répondre à cette question pour que la prochaine échéance, en l’occurrence le second round de négociation entre le Maroc et le Polisario du 10 août prochain, ne soit pas sans objet.


Plus explicitement, il est important que l’ordre du jour de cette seconde rencontre de Manhasset soit clairement fixé. En réalité, il est fixé, mais il faut surtout que cela soit clair pour l’ensemble des protagonistes.


Ces négociations ont lieu sur la base de la résolution 1754 voté par le Conseil de sécurité des Nations Unies, en avril dernier. Et cette résolution a apporté trois éléments importants qui sont le socle et le cadre des discussions de Manhasset.


Le premier de ces éléments est l’affirmation de l’importance du document mis sur la table par le Royaume du Maroc, à savoir son initiative pour la négociation d’un statut d’autonomie du Sahara occidental.


Le second élément est l’appel à une négociation sans condition autre que la prise en compte des développements des derniers mois. Là encore on revient à l’initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie pour le Sahara occidental.


Le troisième élément est l’entérinement et la clarification du fait que les documents et les pistes prospectées par le passé, entre autre le plan Baker II, rejeté par le Maroc, comme le plan Baker I, rejeté par le Polisario et Alger, sont définitivement écartés par les Nations Unies, en faveur d’une solution politique négociée, mutuellement acceptée et aboutissant à l’autodétermination des Sahraouis.


Après avoir écarté le referendum fondé sur le processus d’identification pour son impossibilité technique et politique, tel que l’a reconnu l’un des rapports du précédent secrétaire général Kofi Annan, l’ONU montre donc le chemin et la seule voie possible pour la solution définitive du dossier et surtout pour sortir les populations confinées dans les camps de Tindouf de leur impasse : la présentation de la proposition marocaine sur l’autonomie comme base sérieuse de la négociation de Manhasset.


Le rapport présenté par le secrétaire général M Ban Ki-moon au Conseil de sécurité pour rendre compte des résultats du premier round de négociation, va dans ce sens là. Même si la levée de bouclier de la part d’Alger et de la direction du Polisario a fait « adoucir » ce ton franc et clair, employé par le document. Dans ce rapport le SG des NU, propose aux parties de la négociation d’entamer les débats sur le plan marocain d’autonomie.


C’est la seule voie possible pour que les discussions ne soient pas une manœuvre diplomatique stérile et sans objet. C’est aussi la seule voie de la sagesse et la seule solution possible à une crise qui n’a que trop durée.


Ni les slogans sur la « colonisation marocaine », la RASD (République arabe sahraoui démocratique, entité autoproclamée illégalement, que ne reconnaît pas la communauté internationale), pas plus que la propagande sur l’intifada sahraouie ou les territoires soit disant libérés ne sont producteurs de sens ou de solution à même d’alléger les souffrances des populations se trouvant dans les camps de Tindouf. Et rien de cela ne peut convaincre cette majorité écrasante du peuple du Sahara occidental qui est favorable à l’intégrité territoriale de son pays le Maroc.


C’est donc le débat sur la formule de l’autonomie qui devrait constituer l’essentiel de l’ordre du jour du second round des négociations de Manhasset.



La contribution des représentants de la majorité écrasante des Sahraouis, en l’occurrence le président du Corcas (Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes : www.corcas.com ), ne manquerait pas de contribuer à la pédagogie nécessaire à faire avancer le débat et la compréhension du caractère historique de cette occasion offerte à la résolution d’un dossier qui n’a que trop attendu une solution.


Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
Le portail du Sahara occidental : www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie : www.sahara-culture.com

Sahara occidental : autonomie, le cadre adapté pour les négociations

La première étape de négociation qui a eu lieu les 18 et 19 juin dernier à Manhasset était une session de dégel. Les protagonistes de ce dossier ne se sont pas rencontrés, même par émissaires interposés, depuis plus d’une décennie et le dossier était dans une impasse qui a rendu sa solution encore plus compliquée. Alors pour permettre à la nouvelle occasion qui se présente d’être sereine il fallait donc cette session d’une sorte de conjuration du sort contre le ratage des rendez-vous.


Mais maintenant que ce pas est effectué et qu’on a constaté que l’on peut se rencontrer et discuter sans que cela tourne cour, c’est quoi la suite des opérations ? Il est nécessaire de répondre à cette question pour que la prochaine échéance, en l’occurrence le second round de négociation entre le Maroc et le Polisario du 10 août prochain, ne soit pas sans objet.


Plus explicitement, il est important que l’ordre du jour de cette seconde rencontre de Manhasset soit clairement fixé. En réalité, il est fixé, mais il faut surtout que cela soit clair pour l’ensemble des protagonistes.


Ces négociations ont lieu sur la base de la résolution 1754 voté par le Conseil de sécurité des Nations Unies, en avril dernier. Et cette résolution a apporté trois éléments importants qui sont le socle et le cadre des discussions de Manhasset.


Le premier de ces éléments est l’affirmation de l’importance du document mis sur la table par le Royaume du Maroc, à savoir son initiative pour la négociation d’un statut d’autonomie du Sahara occidental.


Le second élément est l’appel à une négociation sans condition autre que la prise en compte des développements des derniers mois. Là encore on revient à l’initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie pour le Sahara occidental.


Le troisième élément est l’entérinement et la clarification du fait que les documents et les pistes prospectées par le passé, entre autre le plan Baker II, rejeté par le Maroc, comme le plan Baker I, rejeté par le Polisario et Alger, sont définitivement écartés par les Nations Unies, en faveur d’une solution politique négociée, mutuellement acceptée et aboutissant à l’autodétermination des Sahraouis.


Après avoir écarté le referendum fondé sur le processus d’identification pour son impossibilité technique et politique, tel que l’a reconnu l’un des rapports du précédent secrétaire général Kofi Annan, l’ONU montre donc le chemin et la seule voie possible pour la solution définitive du dossier et surtout pour sortir les populations confinées dans les camps de Tindouf de leur impasse : la présentation de la proposition marocaine sur l’autonomie comme base sérieuse de la négociation de Manhasset.


Le rapport présenté par le secrétaire général M Ban Ki-moon au Conseil de sécurité pour rendre compte des résultats du premier round de négociation, va dans ce sens là. Même si la levée de bouclier de la part d’Alger et de la direction du Polisario a fait « adoucir » ce ton franc et clair, employé par le document. Dans ce rapport le SG des NU, propose aux parties de la négociation d’entamer les débats sur le plan marocain d’autonomie.


C’est la seule voie possible pour que les discussions ne soient pas une manœuvre diplomatique stérile et sans objet. C’est aussi la seule voie de la sagesse et la seule solution possible à une crise qui n’a que trop durée.


Ni les slogans sur la « colonisation marocaine », la RASD (République arabe sahraoui démocratique, entité autoproclamée illégalement, que ne reconnaît pas la communauté internationale), pas plus que la propagande sur l’intifada sahraouie ou les territoires soit disant libérés ne sont producteurs de sens ou de solution à même d’alléger les souffrances des populations se trouvant dans les camps de Tindouf. Et rien de cela ne peut convaincre cette majorité écrasante du peuple du Sahara occidental qui est favorable à l’intégrité territoriale de son pays le Maroc.


C’est donc le débat sur la formule de l’autonomie qui devrait constituer l’essentiel de l’ordre du jour du second round des négociations de Manhasset.



La contribution des représentants de la majorité écrasante des Sahraouis, en l’occurrence le président du Corcas (Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes : www.corcas.com ), ne manquerait pas de contribuer à la pédagogie nécessaire à faire avancer le débat et la compréhension du caractère historique de cette occasion offerte à la résolution d’un dossier qui n’a que trop attendu une solution.


Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
Le portail du Sahara occidental : www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie : www.sahara-culture.com

jeudi 12 juillet 2007

Sahara occidental : le président du parlement de Sicile soutient le dialogue enclenché par l’initiative marocaine

Le président du parlement autonome de Sicile, M. Gianfranco Micciché, a exprimé son soutien au dialogue enclenché par l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara, indique un communiqué de la présidence du parlement de Sicile.
L'Assemblée régionale sicilienne n'épargnera aucun effort pour renforcer le dialogue enclenché par l'initiative marocaine et mettra à disposition le capital d'expérience qu'elle a accumulée pendant plus de 60 ans dans le domaine de la législation autonome, selon le communiqué.
M. Micciché s'est félicité des négociations entamées récemment à Manhasset aux Etats-Unis, conformément à la résolution 1754 du Conseil de Sécurité de l'ONU, souhaitant que l'ouverture d'un dialogue, sans conditions préalables, puisse déboucher sur une solution pacifique, durable et consensuelle à la question du Sahara.
Le président du parlement autonome de Sicile considère qu'une telle solution ne peut être que bénéfique pour les relations entre le Maghreb et l'Europe, dont la Sicile représente un poste avancé en Méditerranée.

Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
Le portail du Sahara occidental : www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie : www.sahara-culture.com

mercredi 11 juillet 2007

Le président Sarkozy : le Sahara occidental n'est pas un point de discorde entre l'Algérie et la France

Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré, mardi 10 juillet 2007 à Alger, qu'il ne fait pas "de la question du Sahara un point de discorde entre la France et l'Algérie".


"Franchement, j'ai suffisamment de problèmes à régler. Je reconnais la complexité de cette question. L'ONU a pris une résolution, qualifiée, y compris par le président Bouteflika, d'intéressante", a-t-il dit lors d'un point de presse à l'issue de son entretien, suivi d'un déjeuner, avec le président algérien.

"Le président Bouteflika m'a dit lui-même qu'il connaissait la position traditionnelle de la France et ne m'a pas demandé d'y renoncer. Il a expliqué, avec les arguments qui sont les siens et que je respecte, quelle était la position de l'Algérie. Mais moi, je n'en fais pas un point de discorde entre la France et l'Algérie", a-t-il poursuivi.

Selon M. Sarkozy, "ce qui est très important, c'est que les choses progressent et qu'à un moment ou un autre, l'Union du Maghreb puisse se faire sur la base d'une entente, naturellement, entre l'Algérie et le Maroc. Car on ne peut pas imaginer le Maghreb sans le Maroc et l'Algérie".

Source : www.corcas.com

mardi 10 juillet 2007

Sahara occidental : la RDC réitère son soutien au projet marocain d’autonomie


Le président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), M. Vital Karmerhe, qui a rencontré mardi le président du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes M. Khalihenna Ould Errachid (voir : www.corcas.com ), a réitéré, le soutien de son pays à l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara.
Le quel soutien que M. Vital Karmerh avait déjà manifesté lundi, au début de sa visite au Maroc : "Le Congo n'a jamais changé sa position d'un seul iota en ce qui concerne la souveraineté du Maroc", a-t-il déclaré à la presse, à l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Mohamed Benaissa.
"Notre position est claire, nous avons toujours soutenu la sauvegarde de la souveraineté du Maroc. Nous l'avons fait par écrit et nous la réitérons maintenant"", a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, salué l'appui dont a toujours fait preuve le Royaume envers son pays pour l'aider à surmonter les moments difficiles. "Chaque fois que le Congo a eu un problème, le Maroc a toujours été à ses côtés"", a-t-il dit, formant le voeux de voir la coopération entre les deux pays se développer davantage.
Le président de l'Assemblée nationale de la république Démocratique du Congo était arrivé, lundi matin à Rabat, pour une visite officielle qui se poursuivra jusqu'au 15 juillet, à l'invitation du Président de la Chambre des représentants, M. Abdelouahed Radi. Au cours de cette visite, il rencontrera plusieurs responsables marocains.

Voir: www.sahara-online.net

vendredi 6 juillet 2007

Sahara occidental: soutien des parlementaires britanniques à l'initiative marocaine d'autonomie

Quatre-vingt dix-neuf (99) membres de la chambre des Communes (chambre basse du parlement britannique) ont signé une motion de soutien à l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara.



Dans cette motion, les députés britanniques, représentant toutes les formations politiques du Royaume-Uni, soulignent avoir accueilli "favorablement l'initiative marocaine d'accorder une large autonomie au Sahara", relevant que cette initiative "offre l'opportunité de répondre aux revendications des séparatistes, en garantissant à tous les Sahraouis, à l'intérieur comme à l'extérieur du territoire, un rôle important dans les instances et institutions de la région, tout en reconnaissant la souveraineté et l'intégrité du Maroc".

Les membres de la chambre des Communes appellent le gouvernement britannique "à encourager toutes les parties à coopérer avec les efforts des Nations unies visant à parvenir à une solution à ce conflit géopolitique qui a duré trois décennies".

La motion a été signée jusqu'à présent par 62 membres du Parti Conservateur (opposition) 28 députés du Parti Travailliste (au pouvoir), six du Parti Libéral Démocrate et par d'autres députés représentant le Parti unioniste irlandais, le Parti Plaid Cymru et le Parti social, démocratique travailliste.

L'opération de signature de cette motion restera ouverte jusqu'au mois d'octobre prochain.

Parmi les signataires de la motion figurent des membres du shadow cabinet (gouvernement de l'ombre formé par l'opposition conservatrice), dont MM. David Davies (département de l'Intérieur), Andrew Mitchell (département du développement international), Oliver Heald (département des affaires constitutionnelles), Mme Caroline Spelman (département des communautés et des conseils communaux) et Mme Cheryl Gillan (département chargé du Pays de Galles).

La motion de soutien à l'initiative marocaine d'autonomie pour les provinces du sud a également été signée par des adjoints au chef de file de l'opposition conservatrice, en l'occurrence M. Michael Fabricant, Mme Angela Watkinson et M. David Evennett.

Source : www.corcas.com
voir : www.sahara-online.net

Sahara occidental: Le Président du CORCAS s'entretient avec le vice-président du sénat mexicain

Le président du Conseil royal consultatif des affaires sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid, s'est entretenu, mercredi à Rabat, avec le vice-président du Sénat mexicain, M. Francisco Agustin Arroyo Vieyra, sur les derniers développements de la question du Sahara marocain, notamment après le premier round des négociations qui se sont tenues à Manhasset, aux Etats-Unis, les 18 et 19 juin dernier.



Dans une déclaration à la presse au terme de cette entrevue, le responsable mexicain a indiqué que son pays souhaite le succès de ces négociations et que les parties oeuvrent pour arriver à une solution négociée et définitive de la question du Sahara pour l'instauration de la paix et la consolidation de la stabilité dans la région.

La délégation mexicaine, conduite par le vice-président du Sénat, M. Francisco Agustin Arroyo Vieyra (parti révolutionnaire institutionnel), est composée de MM. Salomon Jara Cruz, président de la Commission des relations extérieures pour l'Afrique (parti de la révolution démocratique) et de Jose Julian Sacramento Garza, secrétaire de la même Commission (parti Action nationale).

La délégation de sénateurs mexicains était arrivée mardi au Maroc pour une visite de trois jours dans le Royaume, à l'invitation de la Chambre des conseillers.

Source: www.corcas.com

jeudi 5 juillet 2007

Sahara occidental : les Sahraouis revendiquent l’autonomie sous souveraineté marocaine

"Nous voulons dire à nos frères du Front Polisario qu'ils doivent savoir que la question du Sahara exige beaucoup de réalisme et de compromis pour parvenir à une solution qui satisfait toutes les parties et qui est, de surcroît, une forme d'autodétermination", a déclaré M Khelli Henna Ould Errachid, le président du Corcas (Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes : www.corcas.com ou www.sahara-online.net ), à l’issue de la session extraordinaire que ce conseil a organisé pour discuter des résultats du premier round de négociation entre le Royaume du Maroc et le Polisario à Manhasset.


Les membres du Corcas ont noté que le fait que les délégations marocaine et du Polisario se retrouvent en août à Manhasset, comme étant un fait positif qui montre que la nouvelle dynamique impulsée pour trouver une solution au dossier du Sahara occidental, grâce au plan d’autonomie marocain, est efficace.

La proposition marocaine qui a été saluée par la résolution 1754 du Conseil de sécurité, est la forme la plus aboutit de l’autodétermination. Elle est d’autant plus importante et pertinente que le Maroc manifeste une grande souplesse et une écoute attentive lors de la première session de négociation.

C’est cette qualité des négociateurs marocains qui a amené aussi l’autre partie à prendre rendez-vous pour le deuxième round de négociation, au lieu de claquer la porte et se retirer sans possibilité deb retour comme à l’accoutumer. C’est d’autant plus le cas que la grande qualité de l’écoute marocaine s’accompagne de grandes difficultés pour l’avenir des thèses du Polisario, dont la position relève actuellement et cela va en s’aggravant, de l »’impasse totale.


L’initiative pour la négociation d’un statut d’autonomie au Sahara occidental est l’offre la plus adaptée à cet imbroglio qui s’est prolongé pendant plus de trois décennies.



C’est pour cela que le président du Corcas déclare, à l’issue des travaux de son instance : "Je les appelle comme je l'ai déjà fait à New York à reconnaître que le règlement des questions politiques passe par le compromis et le consensus".


M. Khalihenna Ould Errachid ajoute : "Les débats entre les membres du Conseil ont été constructifs et se sont déroulés dans un climat empreint de patriotisme", a relevé M. Khalihenna Ould Errachid, ajoutant que les membres du Conseil ont exprimé "leur appui à la manière avec laquelle se sont déroulées ces négociations et à la position de la délégation marocaine quant à leur déroulement".

Les membres du CORCAS, a-t-il poursuivi, "ont exprimé leur soutien aux positions et initiatives de SM le Roi pour parvenir à une solution définitive", ajoutant que cette solution ne peut se concrétiser qu'à travers l'application de l'Initiative de l'autonomie "en tant que solution définitive, juste et globale, acceptée par toutes les parties et considérée par le Droit international comme étant une réelle forme d'autodétermination".

Il faut noter que le Corcas représente plus des 2/3 des Sahraouis. Ces derniers ont choisi de rester chez eux au Sahara occidental et sont favorables à l’integrité territoriale de leur pays le Maroc.


La direction du Polisario a été elle représenté par Ali Mahfoud Beiba, président du "Parlement" de la RASD (République arabe sahraoui démocratique, entité autoproclamée non reconnue par aucune instance internationale), Brahim Ghali, ex-ministre de la Défense et représentant du Polisario à Madrid, Mohamed Khaddad, représentant du Polisario à l'ONU, en plus de Bachir Sghir, directeur du cabinet de Mohamed Abdelaziz et chargé des relations avec Alger. Mohamed Salem Ould Salek, ministre patron de la diplomatie du Polisario.

Sahara occidental: les Consultations du Conseil de sécurité reprennent le 11 juillet

Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra le 11 juillet des consultations sur la question du Sahara sur la base du rapport du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, concernant "l'état et les progrès des négociations" sur ce dossier, rendu public mardi à New York.



"L'Envoyé personnel du Secrétaire général, M. Peter Van Walsum, fera un exposé au Conseil sur les derniers développements du dossier du Sahara, notamment les négociations directes" entre les parties, a indiqué le président du Conseil pour le mois en cours, l'ambassadeur de Chine, Guangya Wang.

Le diplomate chinois, qui s'adressait mardi à la presse, a qualifié ces pourparlers, tenus les 18 et 19 juin à Manhasset sous l'égide de l'ONU, de "bon signe et de début d'un processus pour réduire les différences entre les parties pour trouver une solution à ce dossier".

Dans son dernier rapport sur la question du Sahara qui fait suite à la résolution 1754 du Conseil de sécurité, M. Ban Ki-moon est revenu sur les consultations préliminaires à ces pourparlers ainsi que sur le déroulement des négociations à Manhasset, avec la participation de délégations du Maroc, du Polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie, en présence du facilitateur de l'ONU, M. Peter Van Walsum.

"Les parties ont eu des consultations séparées avec mon Envoyé personnel, et tenu des réunions face à face, pour la première fois depuis les pourparlers directes de Londres et de Berlin en 2000", écrit-il dans ce document de deux pages.

Après avoir rappelé l'intervention, à l'ouverture de ces négociations, du Secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l'ONU, M. Lynn Pascoe, qui a relevé que "le succès ou l'échec des négociations serait fonction en dernier ressort de la volonté politique des parties de régler leurs différends par la voie du dialogue et dans un esprit de compromis", M. Ban Ki-moon a indiqué qu'au cours des débats, "les parties ont réaffirmé leur attachement au processus et semblé résolues à éviter d'être à l'origine d'une rupture des négociations".

"Bien qu'elles aient toutes deux confirmé leur respect du principe de l'autodétermination, et accepté la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité comme mandat pour les négociations, leurs positions sont demeurées très éloignées en ce qui concerne la définition de l'autodétermination", ajoute-t-il.

Et de souligner que "dans ses observations finales, mon envoyé personnel s'est déclaré satisfait du climat positif qui avait présidé aux négociations, mais il a ajouté que cela ne suffisait pas pour mener à bien un processus de négociations".

Le rapport du Secrétaire général de l'ONU reproduit en annexe le communiqué de M. Van Walsum à l'issue des pourparlers de juin dernier, auquel ont "souscrit" les parties, en acceptant que "le processus de négociations se poursuive à Manhasset dans le courant de la deuxième semaine d'août prochain".

Auparavant dans son rapport, M. Ban Ki-moon avait rappelé les consultations préliminaires de son Envoyé personnel en vue de préparer la rencontre de Manhasset, tant avec les représentants des parties qu'avec "les Etats membres intéressés, dont l'Espagne, les Etats-Unis d'Amérique, la Fédération de Russie, la France et le Royaume Uni".

Au cours de ces entretiens, relève-t-il, "il a perçu la volonté de conserver l'élan dans le sens d'un processus de négociations et de fournir le soutien politique et l'assistance qui permettraient de rendre les négociations possibles", écrit-il.

Et d'ajouter qu'il "lui a également été répété que le Conseil de sécurité avait constamment indiqué de façon claire qu'il n'imposerait pas une solution à la question du Sahara occidental mais qu'il tenait à aider les parties à trouver une solution politique mutuellement acceptable qui permettrait d'assurer l'autodétermination du peuple du Sahara occidental".

Le rapport du Secrétaire général de l'ONU sur les négociations de Manhasset s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la résolution 1754 du Conseil de sécurité dans laquelle il a appelé les parties à "engager des négociations de bonne foi sans conditions préalables, en tenant compte des développements survenus ces derniers mois" et prié M. Ban Ki-moon de lui présenter un rapport à cet effet.

Le Maroc avait présenté en avril dernier une Initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara, fruit de larges consultations aux niveaux national et international.

Dans sa dernière résolution, adoptée à l'unanimité, le Conseil de sécurité a salué cette initiative, en "se félicitant des efforts sérieux et crédibles" du Maroc pour parvenir à une solution définitive à cette question.

Source: www.corcas.com

lundi 2 juillet 2007

Sahara occidental: les Sahraouis revendiquent la solution de l'autonomie à la réunion du Corcas

Le Conseil Royal consultatif des Affaires sahariennes (CORCAS) a clôturé, vendredi soir à Laâyoune, les travaux de sa session extraordinaire, tenue conformément aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI.



Lors de cette session, le conseil a examiné les derniers développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume, à la lumière des négociations directes entre les parties concernées tenues les 18 et 19 juin à Manhasset, aux Etats Unis.


Dans une déclaration à la presse au terme de cette réunion, le président du CORCAS, M. Khalihenna Ould Errachid, a affirmé que cette session extraordinaire, tenue sur ordre de SM le Roi Mohammed VI pour examiner les derniers développements de la question du Sahara, en particulier à la lumière du premier round des négociations qui a eu lieu dans la banlieue de New York pour le règlement définitif de cette question, a été l'occasion d'exposer les détails et le déroulement de ces négociations.

"Les débats entre les membres du Conseil ont été constructifs et se sont déroulés dans un climat empreint de patriotisme", a relevé M. Khalihenna Ould Errachid, ajoutant que les membres du Conseil ont exprimé "leur appui à la manière avec laquelle se sont déroulées ces négociations et à la position de la délégation marocaine quant à leur déroulement".

Les membres du CORCAS, a-t-il poursuivi, "ont exprimé leur soutien aux positions et initiatives de SM le Roi pour parvenir à une solution définitive", ajoutant que cette solution ne peut se concrétiser qu'à travers l'application de l'Initiative de l'autonomie "en tant que solution définitive, juste et globale, acceptée par toutes les parties et considérée par le Droit international comme étant une réelle forme d'autodétermination".

"Nous voulons dire à nos frères du Front Polisario qu'ils doivent savoir que la question du Sahara exige beaucoup de réalisme et de compromis pour parvenir à une solution qui satisfait toutes les parties et qui est, de surcroît, une forme d'autodétermination", a-t-il dit.

"Je les appelle comme je l'ai déjà fait à New York à reconnaître que le règlement des questions politiques passe par le compromis et le consensus", a-t-il ajouté.

Les travaux de cette session avaient été ouverts vendredi en fin d'après-midi au Palais des congrès à Laâyoune, en présence de MM. Chakib Benmoussa, ministre de l'Intérieur, et Fouad Ali El Himma, ministre délégué à l'Intérieur.

Source : www.corcas.com